La
pêche à pied, activité estivale par excellence, est un loisir
accessible à tous les âges. Elle permet de ramasser de nombreuses
variétés de coquillages et de crustacés. Mais avant de s' équiper, il est préférable de prendre quelques précautions.
Connaître
l'heure précise de la marée montante pour ne pas se faire
surprendre.
Il est nécessaire notamment de consulter le quotidien local ou le
carnet des marées pour connaître les horaires et les coefficients de
marée, de ne pas récolter les coquillages et les crustacés pieds
nus, de respecter les arrêtés préfectoraux interdisant
temporairement leur ramassage et de ne pas laisser les enfants
s'isoler.
·
Ne
pas aller pêcher seul
·
Prévoir
les vêtements adaptés
·
Ne
pas se fier aux autres pêcheurs lorsque l'eau remonte, ils sont peut
être là parce que vous y êtes et ils ne savent peut être pas non
plus quand remonter.
Pêche
autorisée du lever au coucher du soleil.
Avant de ce lancer, il est conseillé de bien se renseigner auprès
des offices du tourisme sur les lieux de pêche autorisé. Il y a
parfois des interdictions sanitaire.
Si la pêche à pied ne nécessite un matériel ni sophistiqué ni coûteux,
en revanche certains accessoires sont recommandés selon le type de pêche
choisi : un seau pour les coquillages ou une hotte en osier pour les
crustacés, un crochet pour les crabes ou une longue gaffe pour le
homard, un grand filet pour les crevettes...
Pataugez dans les mares, soulevez les roches, observez
le sable et découvrez l'univers extraordinnaire des coques, praires,
palourdes, bigorneaux, ormeaux et autres petites crevettes.
La pêche aux coquillages
C'est la pêche la plus attrayante et la plus accessible pour tous.
Elle permet de récolter des espèces variées et succulentes.
La coque : La coque est reconnaissable à sa couleur
blanche et à ses stries radiales. On détecte sa présence à
quelques indices caractéristiques et notamment au jet d'eau lancé
par le siphon, aux deux petits trous proches l'un de l'autre ou à une
légère bosse dans le sable. C'est un coquillage facile à prendre
puisqu'il suffit de gratter légèrement le sol avec un râteau pour
en ramasser un grand nombre.
La
praire :
La
praire, se distingue de la coque par ses striures plus marquées et
concentriques et par sa coquille jaune et blanche ou marron et
blanche. Mollusque bivalve à la coque orangée, la praire s'enfouit
de quelques centimètres dans les sables grossiers. On la trouve quand
la mer est très basse et se distingue à la surface par deux petits
trous identiques. Pour
la repérer il suffit de frapper du pied sur le sable et de repérer
le petit jet d'eau qui témoigne de sa présence. Pour l'extraire de
son habitat, on peut utiliser un râteau mais il est préférable de
creuser avec une petite binette de jardin ou avec une petite pelle
triangulaire.
La palourde
: La palourde ou clovisse (en méditerranée), est un bivalve mimétique
reconnaissable à ses stries en éventail. Deux couleurs
caractérisent ce bivalve : noire, dans les sables vaseux et
jaune-orangée sur les sables ordinaires . On la pêche dans les
sables caillouteux.
Affectionnant les estuaires, elle vit enfouie dans la
vase (dans le sable ou sous les graviers), elle se pêche " au
trou " c'est-à-dire en creusant sous les petits trous laissés
par l'animal. Un râteau ou un petit grattoir suffisent pour sa récolte.
Sur les bancs découverts, il faut chercher deux petits trous l'un à
côté de l'autre . On enfonce un pic creux en acier à quelques
centimètres dans l'alignement des deux trous et, en faisant levier,
le sable s'ouvre, avec la palourde au milieu. Attention : Il est interdit
de pêcher ce coquillage sur les plages du sud pendant les mois
chauds.
La moule : Ce mollusque bivalve à la coquille d'un bleu-noir caractéristique
est très facile à pêcher. Les moules concentrées en bancs adhèrent
aux parois rocheuses grâce à leur byssus. Il suffit de se baisser
pour les "cueillir" en utilisant par exemple un couteau ou
en les tordant après les avoir saisies tout en prenant soin de les
prendre une à une afin de choisir les moules les plus belles et les
plus lourdes (de 4 cm minimum)
Le bigorneau : De son vrai nom littorine littorale, le
bigorneau est un petit gastéropode qui tire son nom du provençal
" bigorne " parce qu'il ressemble à une petite enclume. Il
est encore appelé escargot de mer ou vigneau (en Normandie). Fréquent
un peu partout, il vit en colonies sur les rochers et les épaves et
se ramasse facilement à la main.
Le couteau : Ce mollusque bivalve à coquille allongée vit
enfoui verticalement et profondément dans le sable fin à marée
basse. On le repère au trou de forme lenticulaire qu'il laisse à la
surface. Pour le saisir il suffit de mettre un peu de sel à l'endroit
repéré afin de simuler la marée haute et l'animal, remonte à la
surface.
Les ormeaux : Ce
mollusque, à l 'apparence d'une langue collée sur un coquillage, est
protégé. Sa pêche en haute mer est interdite. Malgré tout, vous
pouvez essayer de les trouver lors d' une pêche à pied, collés au
rocher, cachés dans les fentes, lors des grandes marées. Les coins
aux ormeaux sont, quand ils sont découverts, des secrets bien gardés.
Il s'agit d'un met très fin.
Pêche à pied uniquement, à la main (recommandé),
crochet, râteau (largeur maxi 35cm, longueur maxi des dents 7cm),
griffe à dents, couteau, fourche, pêche sous-marine interdite.
Les
coquilles St-jacques : A la main (recommandé), râteau (largeur maxi 35cm,
longueur maxi des dents 7cm), griffe à dents.
Les huîtres creuses : Elles se pêchent à la main, couteaux,
ciseaux, piochons, crocs à dents (lames ou dents de largeur inférieure
à 4cm).
Règles de la pêche
à pied.
Respecter
les quantités et dimensions:
Moules 5 kg par pers, 4 cm
Palourdes 3 kg par pers, 3.5 cm
Huitres creuses 3 douzaines, 30 gr pièce
Coques 5 kg par pers, 3 cm
LES
CRUSTACES
|